Bien évidemment, avec le confinement, on n'a pas eu le choix de ralentir. Ralentir notre rythme de vie, ralentir notre façon de consommer. On a plus de temps pour réfléchir à nos achats. Mais un jour, peut-être dans 2 ans, la vie normale va reprendre. Qu'est-ce qu'on va faire à ce moment là? Trop tôt pour y penser? Non! C'est justement le bon moment.
C'est en temps de crise que le changement opère. On voit déjà la société qui s'ébranle, le gouvernement qui bouge sur des dossiers qui auraient dû être une priorité depuis longtemps. Des initiatives sont mises en place. Par le gouvernement, mais aussi par le peuple. Des groupes d'entraide se forment, les entreprises se transforment. Mais tous ces beaux mouvements vont-ils durer?
Cela va principalement dépendre des consommateurs. Chaque fois que vous faites le choix de commander au resto du coin plutôt que la chaîne mondiale, chaque fois que vous achetez des produits d'ici à l'épicerie, chaque fois que vous mettez votre argent dans une entreprise locale, vous faites un choix politique. Et ce choix, c'est ce qui va faire la différence sur le long terme.
On se rend compte en ce moment, que le bonheur ne vient pas des objets qu'on possèdent. L'argent ne fait pas le bonheur. Tout le monde l'a entendu. On a tendance à dépenser sur des choses qui nous sont vraiment utiles et qui nous font vraiment du bien en ce moment. Et si on continuait sur cette voie?
Pas par manque de moyens. Mais justement parce qu'on a les moyens d'acheter plus intelligemment. En arrêtant d'acheter pour remplir le vide de nos vies, on remplit nos poches. Certains voudront économiser pour rembourser leurs dettes, d'autres pour recommencer à voyager lorsque ce sera une possibilité, peut-être même pour envoyer vos enfants à l'université!
Peu importe vos motivations, prenez le temps de visualiser vos objectifs. En plus de remplir vos poches et d'acheter local, vous serez plus heureux. En achetant des produits du Québec, même du Canada, on aide aussi à minimiser la dette. Parce qu'on ne se le cachera pas, cette crise va nous coûter cher. Alors commençons à la rembourser maintenant en encourageant les entreprises de chez nous!
